Adopter une stratégie Data-Driven

Adopter une stratégie Data-Driven

Les données sont déjà au cœur de votre organisation. Crées via un ERP, un CRM ou même le service comptable, elles existent déjà. Il ne reste plus qu’à les mettre en forme afin d’en analyser les tendances. Cela vous permettra de prendre des décisions basées sur des preuves et non plus des approximations.

Pourquoi les données ?

Il existe de nombreuses raisons d’adopter l’analyse de données. Que ce soit pour améliorer les processus, identifier les goulots d’étranglement dans la supply-chain / production, évaluer le produit qui correspond le mieux à un marché, prédire les préférences des clients… les données sont une ressource non négligeable.

En ayant conscience du potentiel des données, on peut se poser une question : doit-on limiter l’utilisation des données à un service spécifique de l’entreprise ? Ou doit-on étendre l’adoption d’analyse de données à l’ensemble de l’organisation ?

Le défi : Être « Data-driven »

Devenir « Data-driven » est le nouveau défi des entreprises cherchant à exploiter leurs données.  Cela va au-delà de la simple utilisation des données : cela signifie littéralement que la donnée « pilote » les décisions et actions de l’entreprise.

Il s’agit d’éliminer les silos de données, ces ensembles de données accessibles à un groupe restreint d’utilisateurs, isolées du reste de l’organisation qui limite le partage d’informations et même, remettre en cause la fiabilité des données d’une autre partie de l’organisation.
Il est aussi propos de démocratiser l’accès aux données et de la consolider pour que chaque utilisateur dans l’entreprise sache où trouver la donnée et comment l’utiliser.

En quelques points clés, c’est :

  • Avoir de la donnée : collecter la donnée, la nettoyer, la préparer et la rendre accessible aux utilisateurs métier et/ou aux décisionnaires.
  • Savoir l’utiliser : comment exploiter au mieux les données disponibles, comment créer une analyse pertinente et connaître les limites des données, savoir les placer dans un contexte.
  • Avoir des décisionnaires formés : prendre les décisions basées sur les analyses, savoir communiquer les résultats des analyses, fédérer les autres acteurs de l’entreprise à l’utilisation des données.

Mettre en place une culture « data-driven »

Le facteur humain

Une culture « data-driven » commence par le haut de la pyramide : les dirigeants et cadres supérieurs. Quand les membres de la direction attendent et demandent que les décisions soient basées sur des données alors, l’entreprise, dans sa globalité, prend l’habitude d’utiliser les données et l’intègre dans tous ses processus. L’analyse de données devient la norme et non plus l’exception.

Toutefois, il est important de noter qu’un projet data qui ne prend pas en compte les habitudes et usages des équipes et utilisateurs-métier sera beaucoup plus instable et long à mettre en place.
L’utilisation du terme « culture » n’est pas anodine. Ce terme, fait référence aux comportements collectifs d’un ensemble de personnes ou d’une société. La mise en place d’une culture ‘data-driven’ est donc avant tout, un challenge humain. Vous pouvez en effet, avoir accès aux meilleurs outils informatiques, de business intelligence etc… Si vos équipes ne les utilisent pas, vos investissements seront vains.

Le facteur technique

Voici quelques conseils pour choisir les bons outils techniques et éviter les écueilles. Misez sur des outils :

  • Bien développés : pas de versions instables, ou de mises à jour intempestives, moins de risque de casse du système
  • Bien documentés : pour ne pas avancer à l’aveugle, se qui est chronophage et non-rentable
  • Pérennes : n’investissez pas dans une solution qui viendrait à disparaître demain et vous demandrait de reprendre votre projet au début
  • Avec une base d’utilisateurs conséquentes : Si ça a marché pour eux, ça peut aussi marché pour vous, ils peuvent aussi vous apporter conseils et solutions.
  • Qui fonctionne avec vos solutions et outils déjà en place : à moins que vous ne souhaitiez tout reprendre à zéro, vous préférerez des outils qui pourront s’intéger à vos infrastructures sans nécécciter des investissement trop conséquents.

Le facteur succès

Comment mettre toute les chances de son côtés lors d’un tel projet ?

L’une des meilleures méthodes pour réussir à transformer la culture de l’entreprise est de réaliser des boucles courtes qui permettent de rapidement concrétiser le projet et obtenir rapidement des petits succès qui motivent pour la suite.

Schéma de boucle de projet data

C’est également en impliquant les utilisateurs-métier, premiers concernés par la mise en place de nouveaux outils, que le projet pourra réussir. Se reposer sur un noyau d’utilisateurs déjà convaincus par le changement à réaliser est un bon moyen de convaincre les autres, de créer une réelle dynamique interne.

Schéma Implication des utilisateurs-métier dans un projet data

Mot de la fin

Cet article est non-exhaustif, tant les méthodes et scénarios pour mettre en place une culture ‘data-driven’ sont nombreux. Toutefois, il est sans doute, un bon point de départ si vous envisager d’exploiter vos données dans le futur.

Vous avez des questions ou souhaitez partager un retour d’expérience ? Contactez notre équipe, nous aurons plaisir à échanger sur le sujet !

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